Calista conseil » Actus des Coachs pro » Les bienfaits de l’échec
Face à la notion d’échec, toutes les cultures ne sont pas égales. Souvent mal perçu, synonyme de faute, de faiblesse ou d’incompétence et non gage d’audace ou d’expérience, l’échec reste encore mal vu en France. Pourtant, il est vécu différemment par les anglo-saxons qui évoquent plutôt une culture de l’erreur où l’échec est même valorisé, perçu comme nécessaire et source d’apprentissage, ouvrant la porte à l’amélioration et aux succès futurs.
Les consultants du cabinet de conseil en management Calista se penchent aujourd’hui sur les bienfaits de l’échec pour mieux apprendre, mieux se connaître, se réinventer, et au final pour pouvoir réussir.
« L’homme sage apprend de ses erreurs. L’homme plus sage apprend des erreurs des autres. » (Confucius)
L’échec serait-il un passage obligé vers la connaissance ? S’il peut se présenter comme un indice permettant de comprendre le processus d’apprentissage, et comme témoin pour repérer ses difficultés ou ses lacunes, l’échec favorise également la progression, car sans lui, nous risquerions de reproduire inlassablement nos actions et réflexions habituelles.
L’échec est donc nécessaire aux apprentissages, car il est un prétexte à un retour réfléchi sur ses actions et à l’élaboration de nouveaux moyens à mettre en œuvre. D’ailleurs, plus on échoue jeune, c’est-à-dire à un âge où on peut en tirer des leçons, plus on est susceptible de réussir. D’ailleurs, dans la Silicon Valley, l’adage « fail fast, fail often » (échouez vite, échouez souvent) est très populaire. Bien entendu, cette stratégie d’entreprise de l’échec implique d’en tirer rapidement les enseignements nécessaires et de les mettre à profit pour s’améliorer aussitôt.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » (Nelson Mandela).
Ainsi, l’échec nous permet à la fois de prendre conscience de nos talents de résilience pour nous relever, et de corriger pour l’avenir ce qui nous a conduit à échouer.
En tant qu’être humain, nous avons la fâcheuse tendance à nous identifier à nos échecs. Si de nombreux dirigeants et managers font appel à du coaching professionnel afin de changer de regard sur l’échec, c’est pour arriver à le voir comme une expérience, un gain en compétence, voire même une bifurcation existentielle. Car l’échec peut à la fois nous conforter dans l’idée que la voie empruntée est bien celle que l’on souhaite suivre, ou à l’inverse nous montrer que ne sommes pas sur la bonne voie et nous amène à reconsidérer nos choix, qu’ils soient personnels ou professionnels.
On ne se révèle pas à 100% lorsque l’on a tout réussi, alors que dans l’échec, on affirme son tempérament, sa ténacité, sa résilience, et sa motivation.
Cela nous amène à nous poser la question suivante: ce qui nous nourrit le plus, et nous conduit le plus vers notre singularité, est-ce le fait d’échouer d’une manière qui nous ressemble, ou de réussir comme tout le monde ?
Pour arriver à mieux se connaître, il faut donc pouvoir comprendre ses échecs. Comprendre d’abord que l’échec d’un projet n’est pas l’échec de notre personne, mais juste de l’une de nos productions. Comprendre ensuite que l’échec est une expérience du réel, et que nous n’avons pas toujours de prise là-dessus, car certaines choses ne dépendent tout simplement pas de nous. Comprendre enfin que si l’échec fissure notre image sociale, celle-ci nous coupe parfois de notre identité profonde. Surmonter l’échec nous oblige donc à redéfinir qui nous sommes réellement.
« C’est le propre de l’homme de se tromper ; seul l’insensé persiste dans son erreur. » (Cicéron)
Pour Aristote, « l’un des grands plaisir de l’existence est de progresser, et d’utiliser les occasions que la vie nous offre pour actualiser sa puissance ». L’échec devrait donc être perçu comme une façon de nous montrer ce que nous pourrions devenir. Allons-nous persévérer dans la même voie ou bifurquer, aller voir ailleurs ?
Échouer c’est donc admettre que nous n’avons peut-être pas choisi le meilleur chemin, mais l’accepter et aller de l’avant nous ouvre le champ des possibles. Mieux vaut tirer les enseignements d’un échec et se rendre disponible pour autre chose plutôt que de s’entêter sans espoir de succès. En management d’entreprise, on cherche d’ailleurs souvent à comprendre le processus d’échec pour pouvoir se libérer des bénéfices négatifs.
Enfin, l’échec doit aussi être accueilli dans la mesure où il nous indique ce qui est important pour nous. Si nous vivons très mal un échec qui n’est objectivement pas énorme, c’est qu’il met en réalité quelque chose d’essentiel pour nous. S’arrêter pour s’interroger sur cet essentiel peut donc s’avérer crucial pour notre réussite existentielle.
« L’échec est au fondement de la réussite. » (Lao Tseu)
« L’échec est l’épice qui donne sa saveur au succès. » (Truman Capote).
Cette peur de l’échec, chacun d’entre nous l’a ressenti à un moment ou un autre. Mais l’échec, une fois exploité et dépassé, peut se révéler extraordinairement utile. C’est parfois un heureux accident, notamment lorsqu’un échec du point de vue de l’intention consciente se révèle être une réussite du désir inconscient. L’échec n’est donc pas une fin en soi mais une expérience positive nous aidant à trouver en nous les ressources nécessaires pour nous conduire vers la réussite.
Car passer toute une vie sans rien oser, à ne prendre que des décisions raisonnables, sans aucun risque, c’est échouer à se connaître vraiment. Et s’il y a effectivement un coût associé à nos actions, celui de l’inaction est bien plus élevé encore, car à force de ne pas oser échouer, on risque d’échouer à vivre.
« Sans nos ratés, nos déconvenues, les satisfactions les plus profondes de l’existence nous resteraient inconnues » (Charles Pépin)
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